La Flore de Guadeloupe
Image satellite de l'Archipel de Guadeloupe (© Géoprtail)
Au coeur des Petites Antilles, la Guadeloupe est un archipel à la biodiversité exceptionnelle. Elle compte pas moins de 1706 espèces de plantes vasculaires indigènes. Parmi elles, 21 sont endémiques, cela signifie qu’elles ne sont présentes qu’en Guadeloupe et nulle part ailleurs.
La Caraïbe est l’un des 34 hotspots (points chauds) de biodiversité établi selon « Conservation Internationale ». Cela signifie que la région a été identifiée comme une zone à la biodiversité particulièrement remarquable et d’intérêt à l’échelle du globe.
La Guadeloupe est la plus grande « île » de l’arc des Petites Antilles. En réalité il s’agit d’un archipel composé de 6 îles habitées (et de nombreux autres îlets et îlots de différentes tailles). Ces nombreuses îles offrent une variété de paysages et d’écosystèmes favorable à la diversité végétale qu’on y observe. On retrouve tous les écosystèmes caractéristiques de la Caraïbes en Guadeloupe. Les principaux sont les suivants :
- Forêt d’altitude
- Forêt hygrophile
- Forêt mésophile
- Forêt xérophile
- Forêt littorale
- Forêt marécageuse
- Prairie humide
- Herbiers
Chacun de ces écosystèmes fera l’objet d’articles spécialement dédiés. En effet ils sont caractérisés par des essences végétales spécifiques.
Malheureusement cette diversité est en partie menacée. Cinq espèces ont déjà disparue de notre archipel. L’évaluation UICN de 2019 estime que 256 espèces végétales sont menacées : 79 en « danger critique » (CR), 83 « en danger » (EN) et 94 « vulnérables » (VU). Certaines (110 espèces) sont classées « quasiment menacées » (NT) et pourraient bientôt rejoindront cette liste si aucunes mesures ne sont mises en places. Pour 455 autres il n’y a pas assez de données pour estimer leur statut. Cela prouve qu’un travail de protection et d’étude important est à réalisé sur notre territoire. D'où le travail initiée autre par le Comité de Conservation.
L’Homme est souvent directement responsable de ces menaces (déforestation, aménagements, pollution…). De plus, les Espèces Exotiques Envahissantes (EEE) exercent aussi une pression forte sur les espèces locales.
Gaïac (Gaiacum officinale), Petite-Terre.